En 2014, le mandat du Bureau directeur du HCL alors présidé par Simba Omar Satso arrivait à terme. Sans aucun candidat pour la suite, c’est en toute urgence que Saido prit les rênes avec Michkati comme trésorière et Soirati comme secrétaire.
En ces temps de restriction budgétaire et d’associations non subventionnées, c’est certains membres et surtout le Président qui se cotisent pour payer les déplacements et les arbitres lors de réceptions. Tout se passe alors pour lle mieux jusqu’à ce beau jour de début de saison 2017-2018, le Président décida unilatéralement de radier l’équipe féminine après rébellion et refus de jouer (cf. notre édition n°103 du mois de septembre 2017).
Considéré alors comme dictateur, les filles ont mis un point d’honneur à changer de bureau à la fin de la susdite saison. Qu’il en soit ainsi ! Depuis cet épisode, le PDG (Président dictateur général) prit du recul n’assistant plus aux rencontres de son club, donnant ainsi du blé à moudre aux filles qui mettent en place une politique de putsch. Elles contactent alors d’anciens joueurs du club pour reprendre les rênes de l’association et font convoquer une AG de fin de saison. Le PDG Saïdo s’exécute et y vient avec bilan moral et financier.
Alors qu’elle devait être élective afin de dégager ledit PDG, aucun des invités attendus n’a daigné répondre présent et les putschistes rentrer au Conseil d’administration. On reporta alors l’élection.
Deux semaines plus tard, même résultat : toujours les mêmes absents et mêmes désistements qui pousseront l’assemblée à reconduire au poste de Président ce même dictateur qui devait dégager; mais avec beaucoup de conditions et une marge de manœuvre réduite afin d’éviter des prises de décision non concertées et hâtives. Beaucoup de bruits donc pour au final ça !