Dans le cadre de l’édition 2018/2019 du Championnat de Mayotte de Football, le FCL recevait USCJ Koungou le mardi 15 mai à 19h au stade Alain Poher de Labattoir pour une place sur le podium.
Va-t-on revivre le même film de la saison dernière ici à Alain Poher ? En effet, le FCL avait battu le USCJ Koungou lors de la dernière journée et l’avait privé d’une montée en R1. L’heure de la revanche ?
Les locaux, vêtus en blanc ce soir étaient déterminés pour ce match, surtout que samedi dernier ils se sont faits surprendre à domicile par Antéou alors qu’ils restaient sur une bonne série.
Fini la sonorisation et les invités d’honneur du samedi dernier. Place à la bataille pour la victoire. Se jouera ? Ne se jouera pas ? C’est avec une heure de retard que le match commençait. Les locaux imposaient leur rythme. Ils étaient chez eux. Les occasions s’enchaînaient. Sur un caviar d’Auxerre, Karim, l’attaquant allait planter le but à la 7ème minute. Les visiteurs semblaient tétanisés. Gnougou et Adiham n’en profitaient pas et rataient tour à tour le coche sur des bons coups francs de John Carrew. Le score affichait 1-0 à la mi temps.
La seconde période fut tout autre chose ! La symétrie de la première période. Les visiteurs décidaient de dicter à leur tour le jeu. Avec la sortie d’Olivier, la sentinelle de Labattoir, c’était le boulevard au milieu. Koungou parvenait à égaliser et à prendre l’avantage 10 min plus tard. Aucune occasion à mettre sous la dent pour les partenaires d’Auxerre. À la 85e, le numéro 8 de Koungou, très remuant et sur toutes les bonnes actions de son équipe, se joue d’Arbabi dans le rond central et glisse à son coéquipier qui n’a juste qu’à marquer. C’était le récital. La fin du suspens. Koungou avait soif de vengeance. Et pour alourdir le tableau d’affichage, ils décidaient d’en marquer un quatrième à la 93 ème minute. Le numéro 8 des rouges a ridiculisé à lui tout seul toute la défense de Labattoir, qui a encore coulé ce soir. 8 buts encaissés en 2 matchs ! Les supporters parlent d’un début de crise. Le mot revient à chaque saison, pendant une mauvaise passe, et à la fin du championnat, l’équipe de Schaka frôle la montée par une petite poignée de points. En attendant de retrouver Ntaboi et ses partenaires, la trêve d’un mois arrive au bon moment.