Rappelez-vous ! en mars 2017, alors candidat au poste suprême, Emmanuel Macron s’engageait pour des Assises en Outre-mer. C’est désormais chose faite. En effet, les dites assises sont lancées depuis le 4 octobre dernier et Mayotte n’est pas en reste.
L’objectif est d’avoir une concertation plus large sur l’avenir des différentes régions ultramarines. Comment faciliter leur développement et comment améliorer leur qualité de vie. Telles sont là quelques-unes des questions auxquelles les ultramarins sont invitées à donner leur avis ; soit par le biais du site internet dédié, soit en participant directement aux réunions publiques données un peu partout sur ces territoires.
À Mayotte, des associations, des élus, des entreprises ; des administrations, des gens de la société civile prennent part aux ateliers thématiques depuis le mois d’octobre et travaillent sur 7 thèmes différents. Un Conseil départemental d’orientation, dit pilote, composé de 23 personnes de la société civile et élus dont la 3e adjointe au Maire de la localité hôte du jour, Fatima SOUFFOU, a également vu le jour. Le but étant de faire participer le plus de Mahorais à la définition de priorités pour l’île en terme de projets.
Outre ces consultations publiques, des sondages seront lancés en ligne à compter du 1er février. Tous ces avis seront consignés et alimenteront le livre bleu qui découlera de ces assises.
Le 11 janvier dernier, la Caravane des Assises s’est donc arrêtée en Petite-Terre dans l’enceinte de l’ACL à Labattoir où la population avait été conviée. Sur plus 25 000 habitants que comptent l’île de la Petite-Terre, moins de 200 personnes avaient répondu présentes parmi lesquelles les conseillers départementaux de Pamandzi, l’ancien maire N’tché (qui précisera être l’ami de Saïd OMAR OILI pendant son intervention) et des gens de la société civile comme le « sénateur » Samir.