Dans presque tous les clubs, une Assemblée générale se tient avant chaque début de saison pour faire valider les rapports moraux, d’activités et financiers de la saison qui vient de s’écouler et se fixer des objectifs pour celle à venir. Réclamée par les joueurs de Vautour, cette Assemblée se fait désirer et les dirigeants actuels ne l’entendent pas de cette oreille !
Alors que l’article 10 des statuts en cours de l’association disposent que « l’Assemblée générale comprend tous les membres. Elle se réunit au moins une fois par an sur convocation du Président ou à la demande du 1/3 des membres », les dirigeants du Bureau directeur font la sourde oreille, se sentant en danger suite à la volonté avouée d’une bonne majorité des membres de se passer de leur service et de mettre en place un nouveau Bureau. Pour El-Moute Saïd, secrétaire adjoint, mais qui tient presque tous les postes après l’évaporation de leurs occupants, « nous sommes élus pour quatre ans, il nous en reste encore trois ! » m’a-t-il lancé un soir alors qu’on parlait du malaise ressenti au sein de Vautour et du « rejet » du Bureau actuel.
Arrivé en octobre 2016 (cf. n°91 d’octobre 2016) au pouvoir après des mois de rififi au sein du club poussant certains dirigeants à la démission, le Bureau actuel, avec à sa tête Chams’Eddine Fazul (Chamou) est très contesté, jugé incapable de mener à bon port le navire Vautour quand on ne prédit pas tout simplement sa submersion tel le Titanic.
« Outé Président outé »
Devenu invisible et injoignable depuis quelques temps tel un fantôme, c’est tout naturellement qu’il est surnommé « Casper ». À la fin de la saison dernière, lors des mutations, un groupe de joueurs a tenté de le joindre afin de savoir quelle stratégie et politique allait-il mener pour garder les joueurs et en recruter d’autres en vain (cf. n° 100 de juillet 2017) ! Depuis certains joueurs cadres ont quitté le bateau, obligeant ainsi le club à s’appuyer sur des jeunes non expérimentés et poussant les détracteurs à penser que le navire n’est pas loin de couler, aussi talentueux soient ces jeunes.
Pétition pour pétition
Pour faire plier l’ancien Bureau qui était mené par M’lépo, lequel Bureau avait évincé le Président Ahmed Djoumoi (cf. le n°90 de septembre 2016), El-Moute avait utilisé la force de la pétition pour, selon lui, faire organiser des élections « dans les règles de l’art ». Ironie du sort, un an plus tard, les membres de Vautour utilise sa méthode pour demander une Assemblée générale et sûrement l’éjecter « dans les règles de l’art » car l’essence même de toute démocratie c’est le pouvoir au peuple, en l’occurrence ici aux membres ! Mais comme dit quelques lignes plus haut, ils (le surnommé Casper et lui) ne l’entendent pas de cette oreille ! À suivre…