Le FCL se déjoue du piège sadois en demi-finale de la Coupe de France

Sada, 14h30. L’heure à laquelle se présente le FC Labattoir sur le terrain, tenue en rouge pour cette rencontre de Coupe de France. Ils se sont retrouvés chez un coéquipier à quelques mètres du stade pour s’habiller et mettre en place la composition. Leur adversaire du jour, l’UCS de Sada est déjà prêt et est sur le terrain depuis quelques minutes pour l’échauffement. Une manière de signifier aux visiteurs qu’ils sont prêts à en découdre.

Après les protocoles d’avant match, la partie allait finalement commencer. Les rouges donnent le coup d’envoi de cette autre demi-finale de la Coupe de France. D’entrée, les verts de sada s’installent dans la moitié de terrain de FCL. Les actions se répètent et s’enchaînent. Les rouges sont pris à la gorge et n’arrivent pas à sortir le ballon. L’équipe de Sada n’arrive pas elle non plus à concrétiser ses occasions. Un coup de gueule sur le banc de touche de Labattoir réveille petit à petit les acteurs.

Ils arrivent à enchaîner 2 voire 3 passent sans finalité. On pensait la mayonnaise prise mais à la 30ème minute, l’attaquant vedette de Sada, ATTOUMANI Chamsidine, se blesse en tombant sur un terrain pas en très bon état. Le jeu est arrêté pendant une vingtaine de minutes, le temps que les secouristes arrivent et prennent en charge le joueur. Les commentaires commencent à être violents sur les jugements de l’arbitre. Un bon sportif allait tout de suite comprendre qu’à partir de là les arbitres allaient tout faire pour ne pas avoir le public de Sada, venu en très grand nombre, derrière le dos. La pression a pris le dessus sur la neutralité du corps arbitrale. Les rouges subissaient leurs décisions. Heureusement qu’ils avaient décidé de ne pas contester les décisions, du moins, en ce début de match. Jusqu’à quand allaient-ils se taire ?

Pour répondre présent, ils décident de monopoliser les quelques ballons et suite à un une-deux sur le côté droit entre Pissou et Paulin, ce dernier adresse un centre devant le but de Sada, le gardien fait une bourde et le vétéran Mouayad, replacé dans le champ dans cette partie, ne se fait pas prier pour mettre le cuir au fond des filets. Le public de Labattoir venu en minorité, explose. Les joueurs de Sada n’arrivent plus à poser le ballon, touchés par la blessure de leur attaquant mais aussi par ce but qui aurait pu être évité. 1-0 à la mi-temps.

Après la pause, les locaux repartent avec la même intensité du début de match. Actions sur actions, corners sur corners. Les rouges sont étouffés. Sur un bon centre, un joueur de Sada pousse légèrement El-Yanour, et met le ballon en retrait pour Malomo qui égalise dans la foulée. Le public de Sada exulte. La commune de Sada tremble. Ils viennent d’égaliser. Le FCL a pris un coup sur la tête. Il n’arrive pas à se relever durant de très nombreuses minutes et continue à subir. Le temps règlementaire est fini, place à la prolongation.

La partie semble moins intense, la fatigue commence à se faire sentir. Les Sadois continuent à poser le ballon et sont finalement récompensés sur une erreur arbitrale très contestée par le clan des rouges. En effet, après un cafouillage, l’attaquant des verts, emmène le ballon avec ses mains et tire. Tout le monde a vu l’action, sauf le corps arbitral. Les nerfs commencent à chauffer. Les décisions sont contestées.

Toutes ces décisions n’empêchent pas les petits terriens de reprendre leurs esprits et d’égaliser 30 secondes après sur un tir croisé du n°9, Adiham. C’est la folie à Sada. Les compteurs sont à égalité. La prolongation prend fin et place aux tirs au but. Le FCL l’emporte sur 8 tirs au but à 7. Ils éliminent l’UCS Sada chez elle et joueront la 1ère finale de Coupe de France de leur histoire le 15 octobre prochain contre le FCM. Sur quel terrain ? Nous le saurons ces prochaines semaines.

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