Après plus de quatre ans à flirter avec la zone rouge et après avoir évité de justesse là relégations la saison dernière, le HCL a finalement pris l’eau et joue cette en division inférieure, après plus de trente ans au sein de l’élite.
C’est à domicile, au plateau polyvalent de Labattoir 5 tout de bleu vêtu (et le HCL et le plateau), que le Handball club de Labattoir débute sa nouvelle saison loin des grosses écuries de l’élite. Et l’adversaire du jour se nomme HC Acoua, un autre pensionnaire de la catégorie Prénationale (Prénat pour les intimes), l’élite du championnat local. Et très bizarrement, malgré la descente en Excellence (la D2), le HCL ne compte aucun départ bien au contraire. L’équipe a pu ou su garder son effectif de la saison dernière, a su faire appel à des joueurs qui avaient arrêté et pour finir, il en a recrutés de nouveaux dont un m’zoungou comme jadis.
Pour cette première journée des hostilités, l’équipe est au grand complet avec un banc bien rempli. On est bien loin de ces jours de match de la saison dernière où il fallait prier, tirer les cartes pour espérer voir l’équipe au complet, des fois même lors de rencontres à domicile.
Pour ce qui dst de la rencontre du jour, les hommes d’Ismaë Choumbé dominent de la tête aux pieds les hostilités malgré un nombre conséquent de déchets dans la finition. « C’est normal » , leur admettra le coach Choumbé. Et de continuer « il nous faut un écart conséquent pour que tout le monde ait peur de nous ! Il faut qu’on sache que le HCL est de retour ! ». Avec une avance de sept buts à la pause (20-13) et quand on suit régulièrement le HCL, on pouvait craindre un retour dans ses travers et nous sortir un joli miracle dont il est le seul à avoir le secret. Finalement il n’en sera rien aujourd’hui et les locaux accentueront même leur avance pour la conforter à onze longueurs. Score final 37 à 26.
Le HCL Garçons version D2 va-t-il nous faire le coup du yoyo à l’instar des filles ? Est-ce un mal pour un bien cette relégation ou cela signe juste la déchéance du HCL à petit feu ? Qui vivra saura !